En janvier dernier, on évoquait un projet audacieux : participer au Dakar 2025. L’idée ? Te montrer que la plus mythique des courses est à la portée de n’importe quel motard. Le tout basé sur une conviction : les marques qui se disent "Dakar-ready" sont souvent déconnectées de la réalité du off-road. Sauf que ces génies du marketing ont eu vent de notre projet. Et qu’ils ont décidé de nous faire changer d’avis. En nous embarquant sur la ligne de départ du rallye-raid le plus impitoyable au monde. On t’explique comment et pourquoi on a couru le Dakar avec Honda.
Qu’est-ce que la course Paris-Dakar moto ?
Perso, j’étais gosse quand Thierry Sabine s'est pointé au Trocadéro avec sa brêle et son idée de taré : rallier Paris à Dakar, pleine poussière, sans GPS, juste avec du cran et une boussole bringuebalante. Le Rallye Dakar — ex-Paris-Dakar — c’est pas un plan pour touristes. Au début, en 1979, les motos carburaient à l’arrache, Cyril Neveu ouvrait la route devant des caisses bricolées comme à la concession du coin. Même les mecs d’Amaury Sport Organisation se démerdaient avec trois bouts de ficelle, loin du cirque marketing d’aujourd’hui.

« Le Paris-Dakar, ce n’est pas une balade dominicale. C’est l’épicier du motocross qui affronte un mistral de plomb et repart en dansant ! »
La légende est née là : des anonymes du garage confrontés à l’Harmattan, sous les yeux hallucinés des pros. Depuis, les choses ont bien changé : plus d’Afrique depuis 2009 (pour des raisons de sécurité), mais toujours ce frisson mécanique et cette volonté de défier le désert, désormais dans les vastes étendues de sable saoudien.
Pourquoi le nom « Paris-Dakar » reste gravé dans nos esprits malgré son déplacement en Arabie Saoudite
Le nom colle à la peau comme la crasse sous l’ongle après une vidange. Pourquoi ? Pas besoin d’être Bac+12 en com’ pour piger :
- Nostalgie Europe-Sahara : Les souvenirs des étapes mythiques entre Paris et Dakar continuent de faire rêver, même ceux coincés dans les embouteillages du périphérique.
- Force marketing : Les sponsors kiffent vendre du rêve old-school plutôt que "Riyadh Rally-Raid" qui fait penser à une réunion chez Carrefour.
- Symbole d’aventure extrême : "Faire le Dakar" évoque immédiatement l’exploit, que ce soit pour les passionnés de mécanique ou les aventuriers en herbe.
Enjeux et format : spéciales, secteur sélectif, étapes marathon
- Spéciale chronométrée : C’est là où tu te tires la bourre contre le chrono – comme griller tous les feux sur un boulevard désert à 2h du mat’.
- Secteur sélectif : Zone de course où faut jongler entre navigation et attaques mécaniques ; ici t'as pas droit au GPS façon Uber Eats !
- Étape marathon : Comme dormir sur un banc après une nuit blanche… Pas d’assistance mécanique extérieure ; tu répares toi-même ta brêle avec ce qu’il reste dans tes poches – ambiance galère garantie.
Bref, même déplacé ailleurs que sur le bitume africain originel, ce rallye reste un sacré chantier pour ceux qui rêvent plus grand que leur box de parking.
Comment s’inscrire et combien ça coûte pour une moto
Dans la vraie vie, avant de se lancer sur le Dakar, faut déjà sortir la calculette et prévoir large, bien plus large que ce que les p'tits papiers de l'organisation voudraient te faire croire. Ce n’est pas une simple formalité : il faut prévoir des frais cachés, des options obligatoires et une montagne de paperasse. T’as intérêt à surveiller ton budget comme un mécano paranoïaque sur une purge de frein.
Frais d’engagement : rookie VS pro
Le coût d’une inscription au Dakar ? C’est comme comparer une vieille CB500 usée à une 450 Rally flambant neuve. Regardez-moi ce tableau avant de sauter sur ta tirelire :
Profil | Frais d’engagement | Options obligatoires | Total estimé |
---|---|---|---|
Rookie | 10 000 – 13 000 € | GPS officiel, assurance | 12 000 – 15 000 € |
Privé expérimenté | 13 000 – 16 000 € | Assistance minimale, essence | 15 000 – 20 000 € |
Pro usine | Jusqu’à 20 000 € | Packs média, logistique VIP | >20 000 € |

Dossier administratif et licence FIM/FIA : la paperasse qui pique
Honnêtement, préparer son dossier pour le Dakar, c’est un peu comme tenter de passer un contrôle anti-pollution avec un scooter débridé…
Check-list administrative obligatoire :
- Formulaire officiel d’inscription Dakar (en ligne – prévoir bugs du site ASO)
- Photocopie passeport valide (6 mois minimum après rallye)
- Attestation médicale récente (moins de trois mois)
- Licence internationale FIM ou FIA Rallye Tout Terrain (démarches : via fédération nationale ; ouverture en décembre pour l’année suivante ; délai parfois long si t’as jamais roulé à l’étranger)
- Justificatif d’assurance rapatriement spécifique rallye-raid
- Visa si besoin selon la destination du rallye (attention délais !)
- Paiement premier acompte (souvent non remboursable…)
« Si t’oublies UN doc’, c’est retour maison direct ou galère au bivouac administratif. »
Réductions, sponsors et crowdfunding : faut sortir les bons arguments !
Pour pas finir à vendre ta brêle en pièces détachées sur Leboncoin :
- Sponsorisation classique : Pitch carré à des shops moto ou des marques d’huile — faut leur promettre visibilité (stickers partout) et posts réseaux sociaux tous les jours même sous l’orage.
- Financement participatif : Plateformes type KissKissBankBank pour rameuter la famille et les potes du club enduro — n’hésite pas à offrir des goodies custom.
- Programmes constructeurs : Certaines marques (ex : Yamaha Tenere Spirit) filent un coup de main logistique ou matériel aux pilotes motivés.
Anecdote? Sara Price a levé ses premiers fonds en mixant sponsor huile moteur et campagnes sociales avant même qu’on lui file une machine officielle… Comme quoi y’a pas que Red Bull qui finance !
Parcours et navigation : lire son roadbook comme un pro
Tu as déjà vu quelqu’un rater son arrêt de métro faute de comprendre les couleurs ? Eh bien, au Dakar, le roadbook est encore plus impitoyable : une case manquée et tu te retrouves perdu à 30 kilomètres dans le sable. Voilà la vraie école, pas celle des marketeux qui confondent flèche double et station-service !
Comprendre le roadbook et ses waypoints
Dans le rallye-raid, un roadbook c’est trois colonnes :
- À gauche : distance partielle et totale (c’est ton compteur kilométrique qui prime, alors garde-le calé !)
- Au centre : symboles dessinés à la main pour chaque croisement ou danger (regarde bien les « W », « CAUTION », bifurcations dignes d’un plan du RER…)
- À droite : commentaires/infos cruciales – genre « fesh-fesh » qui veut dire piège à la con, ou waypoint secret.
Un waypoint c’est LE point GPS obligatoire. Il suffit d’être assez proche, mais si t’en loupes un, ciao classement. Certains sont visibles (WPM), d’autres non (WPE)…
Gérer la navigation face à l’Harmattan et au désert
Naviguer en plein Sahara avec l’Harmattan qui te fouette le visage ? Ce n’est pas une tâche pour les amateurs du dimanche. Faut blinder ton électronique : scotche des sacoches étanches autour du tripmaster et du GPS (évite la buée). Pour l’air, si t’es en galère :
- Emballe ton filtre à air dans un vieux t-shirt mouillé ou une chaussette propre – astuce piquée aux anciens d’Afrique.
- N’hésite pas à monter un pré-filtre mousse bricolé avec des filets de cuisine.
Ça peut sauver ton moteur quand tout le monde s’arrête pour cause de durite sablée !!
Étapes clés de l’édition 2025 : distances, bivouacs, difficultés
À mon avis, le Dakar 2025 ressemble davantage à une immense aventure collective dans le désert qu’à un rallye classique.
Étape | Km spé / total | Bivouac | Difficulté majeure |
---|---|---|---|
Prologue Bisha | 20 / 200 | Bisha | Sable piégeux |
Ha’il raid | 470 / 650 | Ha’il | Dunes molles, navigation |
Al Duwadimi | 400 / 600 | Al Duwadimi | Cailloux tranchants |
Shubaytah XXL | 530 / 700 | Shubaytah | Épuisement, marathon sans assit’ |
Jeddah final | 120 / 400 | - | Pièges GPS avant podium |

Imagine un gros festival où tu dors n’importe où sur le parking, sauf que là c’est des bivouacs au milieu du néant. L’ambiance ? Entremêlée de fatigue crasseuse et de suspense mécanique… Le vrai Dakar quoi !
Équipement et préparation mécanique avant le grand départ
Les publicités pour l’aventure montrent souvent des pilotes impeccables, mais la vraie préparation pour le Dakar, c’est de la clé de 12, du cambouis sous les ongles et une attention obsessionnelle à chaque durite !
Choisir la moto idéale : trail, rallye-raid ou custom ?
T’as trois grandes familles :
- Trail (ex : Honda Africa Twin, Yamaha Ténéré 700)
- Avantages : Fiabilité béton, réservoirs gros volume, entretien facile. Bon pour ceux qui veulent finir sans y laisser un rein.
- Inconvénients : Poids lourd à relever dans le sable ; suspattes trop molles en sortie d’origine.
- Rallye-Raid (ex : KTM 450 Rally, Yamaha WR450F Rally, Honda CRF450 Rally)
- Avantages : Ultra-légères, conçues pour aller vite dans les cailloux. Pièces racing dispo partout au bivouac.
- Inconvénients : Entretien pointu (vidanges hyper fréquentes), budget élevé (la KTM t’oblige à vendre ton scoot !).
- Custom préparée
- Avantages : Tu connais ta bécane par cœur, tu peux bricoler comme en soirée club garage.
- Inconvénients : Risque de casse imprévu si t’as monté de la pièce Wish ou si t’es allergique aux clefs dynamo.

Mon avis ? Si tu veux finir sans pousser ta brêle sur 20km de dunes, vise une base rallye-raid éprouvée type KTM ou Honda – et oublie les trails lourds sauf si t’es masochiste.
Avantages/inconvénients résumés :
- Trail : ++ fiabilité / -- poids
- Rallye-raid : ++ vitesse / -- budget et entretien exigeant
- Custom maison : ++ adaptabilité / -- risque casse cachée
Renforcer suspensions, filtre à air et durites comme un vrai mécano !
Tout ce qui tient d’origine finit par casser sur le Dakar — crois-moi. Voici l’essentiel à blinder :
À renforcer absolument (checklist rapide) :
- Suspensions renforcées (Bud Racing, Ohlins ou WP Pro) : ressorts adaptés au poids chargé + réglages hydrauliques type désert ; fais reconditionner avant le départ sinon tu risques la fuite d’huile dès Ha’il !
- Filtre à air mousse double couche (Twin Air recommandé) avec pré-filtre home made — sinon tu manges du sable et ton moteur aussi…
- Durites aviation pour freins et refroidissement — Gaffe à tes durites ! Une fuite = abandon direct.
- Protection sabot moteur/bras oscillant en alu épais ; protège-réservoir additionnel si possible.
- Bougies iridium de secours ; joints spi neufs partout.

Si t’as pas changé tes durites après chaque entraînement dans le sable… prépare-toi à pousser !
Préparer kit de survie et outils de bivouac – même sous la lune !
Le vrai test ? Quand ta chaîne saute à minuit passé sous un vent glacial. Perso, j’ai déjà fini une nuit complet avec deux clefs Allen rouillées et une lampe frontale qui clignote… Crois-moi, mieux vaut prévoir large !
Outil/piece | Usage | Quantité mini |
---|---|---|
Clé plate/dynamométrique | Visserie générale | 1 chaque |
Pompe manuelle + cartouche CO2 | Gonflage rapide pneus | 1+3 |
Kit mèches + rustines | Réparation crevaison | 1 |
Chaine + attache rapide | Remplacement express | 1 |
Bougie & clé spéciale | Allumage | 2 |
Filtre à air mousse | Permutation rapide | 2 |
Poche à eau (+3L) | Hydratation | 1 |
Barre énergétique/sachet lyophilisé | Coup de mou/nourriture | Plusieurs |
Duct tape/colson/fil fer | Fixations d'urgence | Plusieurs |

Si tu pars sans multitool et sans duct tape… Autant rester regarder le résumé sur L’Équipe. Ce n’est pas du pessimisme – c’est de la survie made in Dakar.
Stratégie de course et conseils terrain
Dis-toi bien, le vrai Dakar, c’est affronter le terrain comme tu slalomerais entre deux Berlingo sur la N118 un soir de manif – sauf que là, c’est du sable mou et des cailloux acérés au menu !

Technique de pilotage en dunes et secteurs caillouteux
Prendre une dune, c’est pas envoyer la poignée en grand comme au feu vert. Faut gérer finement :
- Garde ton poids sur l’arrière : Décale-toi franchement vers la roue arrière (comme pour t’asseoir au fond du bus à l’heure de pointe). Ça évite l’enfoncement – sinon tu jardineras dans le sable mou !
- Sois souple sur le guidon : Tiens-le du bout des gants, laisse travailler la fourche. Si tu crispes, tu vas droit dans le décor dès la première bosse.
- Anticipe les trajectoires : Regarde LOIN devant, choisis ta ligne, zigzague sur la crête des dunes comme si tu cherchais une place libre en double file. Le moindre écart mal senti et c’est plantage assuré.
Astuce bonus : Jamais d’arrêt brutal en haut de dune. Redescends toujours ou pose la moto latéralement – sinon creusage olympique garanti !
Planification assistance et points de ralliement
Préparer son plan d’assistance, c’est plus compliqué que trouver un parking moto gratuit à Paris un samedi. Même les teams pros type VRRacing ou R Team s’arrachent les cheveux là-dessus…
- Calcule tes fenêtres horaires : Évalue combien d’heures il te faut par secteur (en ajoutant toujours 30% pour galères imprévues).
- Coordonne avec ton équipe : Fixe des points GPS précis avant chaque spéciale (pas d’à-peu-près façon livraison Uber Eats !).
- Kit essentiel dans le camion : Pneus de rechange, pièces de freinage/embrayage, clé à choc… et café lyophilisé — crois-moi ça sauve plus qu’une armée de marketeux.
- Rallye info : VRRacing propose du support clé en main mais pense à briefer ton mécano sur tes manies (genre freins qui couinent), sinon tu te retrouves avec une bécane réglée pour mémé.
Gérer fatigue et alimentation en bivouac
Croire qu’une barre chocolatée va suffire après 10h de spéciale, laisse tomber… Le Dakar c’est minimum 4000 kcal/jour sinon tu termines à plat comme une batterie Yuasa pas chargée !
- Repas déshydratés vs frais ? Franchement : embarque des lyophilisés salés ET quelques snacks gras/sucrés maison. Les repas frais sont rares hors camping-car d’usine.
- Fringales à 3h ? Anecdote perso : j’ai déjà vidé trois sachets lyophi’ sous ma tente parce que j’avais zappé l’hydratation à midi… Résultat : réveil brumeux, jambes en coton jusqu’au CP suivant !
- Astuce pro : Planifie chaque ration par jour. Jamais trop d’eau ni trop peu – adapte ta poche à eau selon météo et efforts.
En résumé : Sans anticipation solide côté sommeil/nourriture, même le plus gros dur du paddock finit en mode zombie sous son duvet !!
Suivi live, classement et vie du bivouac
Franchement, ceux qui te disent que le Dakar se mate en différé « à la cool » n’ont jamais attendu devant le PC pour voir si leur pilote préféré n’a pas planté sa moto dans une dune à midi pile. Le vrai délire c’est le live, la vraie bagarre au chrono, et la nuit crade au bivouac… pas le best-of léché de minuit sur une chaîne obscure !
Où suivre la course en streaming et sur L’Équipe ?
Si t’as pas la TNT dans le garage, tu peux mater le Dakar 2025 tous les jours sur plusieurs chaînes :
- La chaîne L’Équipe (canal 21) balance près de 100 heures d’antenne : directs à 11h50 pour l’arrivée des spéciales, débriefs et réactions des pilotes qui ont encore du sable sous les paupières.
- France Télévisions cale des modules « Tout le Sport » dès 19h50 (France 3), plus un résumé dominical dans « Stade 2 » (20h05).
- Eurosport propose aussi des résumés quotidiens et analyses sales, bien plus techniques que les clips TikTok.
- En ligne : tu retrouves tout ça en replay sur le site officiel, mais aussi sur les applis mobiles L’Équipe/Eurosport. Pratique si t’es au taf ou coincé à l’arrêt pendant ta purge de fourche.
Pour les vrais mordus de chrono, le Live Timing officiel dévoile chaque passage aux Waypoints avec parfois 10 minutes de retard… Reste scotché si tu veux pas louper LE crash ou l’exploit du jour !
Comprendre les classements motos et catégories Classic
Pas la peine d’avoir fait maths sup :
- Classement général : c’est celui qui additionne tous tes temps de spéciales plus les pénalités (pour navigation foireuse ou excès de vitesse en liaison).
- Classements par catégorie : Moto RallyGP (usine), Rally2 (amateurs blindés), Original by Motul (« sans assistance », autrement dit mode survie), Classic Dakar (machines pré-2000 – respect éternel pour ceux-là !).
- Les officiels balancent tous les soirs PDF et chiffres bruts sur le site du Dakar ; pense juste à ne pas confondre temps scratch et temps cumulé…
Anecdote vraie chez les amateurs Classic : certains se partagent leur caisse à outils entre trois concurrents comme s’ils étaient voisins d’immeuble. J’ai vu un équipage réparer un démarreur avec des bouts de câble récup’… tout ça pour finir la spéciale une heure après tout le monde, mais classés !
Ambiance bivouac : soirées, partage d’anecdotes et mécanique de nuit

Ah, la vie au bivouac… C’est comme un squat géant où chacun pose son matelas entre deux caisses d’huile Motul éventrées. Dès que tombe la nuit :
- Les mécanos amateurs charcutent leur moto à grand coups de clef Allen sous lampe frontale déglinguée.
- T’entends des râles « Passe-moi le maillet bordel ! », pendant qu’un autre tente désespérément de ressouder un sabot fendu avec une fourchette chauffée.
- Les pilotes cramés partagent anecdotes foireuses autour d’un sachet lyophilisé réchauffé à même l’échappement.
- Ceux qui dorment vraiment ? Presque personne – entre réparations express et météo glaciale du désert, tu profites juste d’être là parce que demain, rebelote.
Le seul endroit où tu croises un champion et un novice en train d’aligner des galères mécaniques côte-à-côte… C’est aussi ça, le vrai Dakar. Classements ou pas, ce qui reste c’est l’esprit garage en plein désert !