Suzuki Burgman 650 : caractéristiques techniques et spécifications détaillées

Avec le Burgman 650, Suzuki signe un maxi-scooter qui n’a de "scooter" que le nom. Et pour cause : entre sa puissance de 55 ch, son confort inégalé et sa modularité sans faille, on tient là l’un des 2-roues les plus polyvalents jamais conçus. On l’a essayé — et force est d’admettre qu’on a été bluffés. On t’explique pourquoi. (P.S. Gare aux idées reçues)

Fiche technique du Suzuki Burgman 650

Spécifications clés du Burgman 650

Perso, l’autre soir sur le périph’, y’a un gars en roadster qui me colle à l’arrière. Il croyait croquer le scoot pépère… Sauf que le Burgman 650, il te balance ses 55 chevaux à 7 000 tr/min, direct dans la file de gauche ! Cylindrée ? 638 cm³, bicylindre qui ronronne et t’allonge la reprise même chargé comme un mulet. Et puis ce freinage ABS Euro4, sérieux… quand ça pile sec, c’est pas lui qui fait la danse du guidon. L’ABS sur ce bestiau, c’est la sécurité à la sauce Suzuki, pas de blabla.

« Le Burgman 650, c’est le scoot qui rend jaloux n’importe quel roadster. »

Pourquoi le Burgman 650 casse la baraque en GT

• Puissance : 55 ch @7 000 tr/min, t’as de quoi doubler tranquille même avec un passager et les courses.
• Couple : 62 Nm @5 000 tr/min – ça repart sec au feu rouge, et sur autoroute c’est royal.
• Confort : Selle épaisse façon fauteuil de salon, position relax pour les longues distances.
• Équipement : Enjoliveurs intégrés, bulle électrique, coffre XXL… Les génies du marketing ont tout mis pour plaire aux rouleurs urbains et périurbains.
• Freinage : Triple disque + ABS Euro4… C’est pas des gadgets pour faire joli sur la fiche technique !

Punchline n°1 : "Si t’as pas déjà pris un coup de vieux en montant dessus… c’est que t’es pas encore prêt pour la vraie vie GT !"
Punchline n°2 : "Burgman 650 ? C’est simple : tu descends, t’as plus envie de remonter sur ta bécane d’avant."

Moteur et transmission : le cœur bicylindre du maxi-scooter

Architecture : bicylindres en ligne DOHC et refroidissement liquide

Le moteur du Burgman 650 est une véritable prouesse d'ingénierie. Bicylindre en ligne de 638 cm³, double arbre à cames (DOHC), injection électronique et refroidissement liquide. Le tout vissé dans un châssis qui encaisse sans broncher les watts de la bête. La config DOHC ? Deux arbres à cames en haut, soupapes qui respirent large, montées franches… Gage de robustesse, quoi ! Et le refroidissement liquide là-dedans ? Pas de surchauffe dans les embouteillages ni même après trois relances sur la N118 bien bouchée. C’est simple, ça ronronne toujours – rigide comme un bon cadre tubulaire, ça prend de l’angle en gardant la tête froide.

Comparo rapide : config moteurs maxi-scoots

Injection électronique et gestion moteur

Certains critiquent les pannes électroniques, mais l’injection du Burgman 650 a prouvé sa fiabilité même dans des conditions extrêmes comme la pluie ou le froid hivernal. Le scoot démarrait au quart de tour alors que mon vieux CB500 carburateur faisait la gueule au fond du parking ! L’injection moderne ? Ça gère tout : richesse optimisée pour le couple, démarrage easy même par -7°C ou sous la pluie façon piscine municipale.

Embrayage multidisque à bain d’huile et variateur semi-automatique

Souvent sous-estimé, l’embrayage multidisque à bain d’huile du Burgman 650 est un atout majeur pour une conduite fluide en milieu urbain. Le Burgman embarque un embrayage multidisque à bain d’huile, histoire d’encaisser les gros départs arrêtés et les reprises musclées sans chauffer ni patiner. Plusieurs disques plongés dans l’huile = zéro chauffe et usure lente, feeling nickel ! Et derrière : un variateur semi-auto qui laisse le choix entre full auto pépère ou passage manuel façon séquentiel au commodo (+/-). Résultat ? Ça repart sans accroc au feu rouge et tu cales jamais, même chargé ras-la-gueule ou avec passager grognon.

Partie cycle et freinage : stabilité et sécurité

Châssis : cadre double berceau tubulaire

Le cadre double berceau tubulaire du Burgman 650 est conçu pour offrir une stabilité optimale, même dans des conditions exigeantes (source(link is external)). Perso, j’ai enquillé un virage serré sur les pavés mouillés de la Bastille à minuit – résultat ? La bécane bronche même pas ! C’est rigide, ça ne saucissonne jamais, même chargé comme une mule avec du matos de tournage dans le coffre. Le double tube ? Ça te donne de la stabilité à haute vitesse, une légèreté correcte pour manœuvrer en embouteillage et un accès facile pour graisser les durites ou checker les fixations côté entretien.

Avantages du cadre :
- Stabilité béton à haute vitesse
- Légèreté relative malgré le gabarit
- Maintenance facilitée (accès rapide aux organes)

Suspensions : fourche télescopique + double amortisseur arrière

Le Burgman 650 est équipé d’une fourche télescopique de 41 mm à l’avant et de deux amortisseurs robustes à l’arrière, garantissant une conduite confortable en milieu urbain et sur autoroute. En ville, ça efface les dos d’âne (ou presque… sur certains casse-vitesse XXL on sent quand même passer le poids !), mais l’ensemble reste bien posé, zéro plongeon brutal ni rebond foireux.

Sur autoroute, tu peux avaler le bitume sans que ça louvoie ; même avec passager derrière qui gigote. Anecdote : Un soir de pluie sur la N13, j’ai pris une ornière pleine balle – rien n’a bougé, tout est resté droit. Merci la conception Suzuki.

Freinage : disques avant/arrière et ABS Euro 4

Là où certains maxi-scooters font semblant, le Burgman aligne triple disque mordant (deux à l’avant, un gros à l’arrière) avec un ABS calibré Euro4 qui veille au grain. Le freinage a du répondant – pas besoin d’écraser comme un sourd sur l’étrier pour stopper le bestiau. L’ABS ? C’est comme boire un café serré après une nuit blanche : direct tu retrouves tes réflexes ! Surtout sous la flotte ou en urgence, c’est la techno dont tu ne veux plus te passer.

Note Gianni sur le freinage : ⭐⭐⭐⭐☆

« L’ABS du Burgman 650 est un véritable atout pour une conduite sécurisée, même dans des situations d’urgence. »

Performances, consommation et autonomie

Puissance (55 ch à 7 000 tr/min) et couple (62 Nm à 5 000 tr/min)

Le Burgman 650, avec ses 55 chevaux et ses 62 Nm de couple, offre des performances dynamiques et réactives, que ce soit en ville ou sur autoroute. En ville, ça part fort aux feux, tu grilles les taxis sans même transpirer. Sur autoroute ? À 130 compteur, t’as encore de la marge pour doubler un camion – y’a du coffre sous le plastique ! Bien qu’il ne soit pas conçu pour rivaliser avec les hypersports, chaque accélération du Burgman 650 démontre son dynamisme et sa puissance. Même chargé ras-la-gueule, t’es loin du traîne-convoi. Anecdote : un matin humide Porte de Bercy, j’ai laissé un X-ADV sur place juste sur la reprise…

Vitesse de pointe et reprises

La vitesse de pointe officielle tourne autour des 175 km/h compteur (plutôt 160 km/h réel), mais sur périph’ ou nationale limitée – jamais eu besoin d’aller jusque-là ! Ce qui compte : les reprises entre 80 et 120 km/h sont franches même quand ça bouchonne devant toi. Tu passes de la file lente à la rapide en deux coups de gaz, sans flip ni trou dans la courbe. Sur le périph à 110 km/h chrono en mode Power, t’as encore du stock pour une relance musclée – sans hurler dans les tours.

Consommation mixte et réservoir de 15 L

Là-dessus faut être honnête : en roulant cool-métro boulot-dodo tu descends vers 4,8 L/100 ; si t’envoies sévère ou autoroute chargée tu montes facile à 5,9 L/100. Le réservoir fait 15 L donc l’autonomie… c’est pas du baratin marketing :

"L’autonomie réelle du Burgman 650 tourne autour de 290 km avant réserve, selon le style de conduite."

Dimensions, ergonomie et rangement

Empattement, garde au sol et hauteur de selle (pour les vrais gabarits)

Avec 1 595 mm d’empattement, 130 mm de garde au sol et une hauteur de selle à 740 mm, le Burgman 650 t’offre sérieusement plus l’impression d’être posé sur une piazza que sur un vulgaire scoot. Les grands gabarits ? Ils kiffent : jambes allongées, genoux pas repliés, tu t’étales tranquille sans te sentir à l’étroit comme dans un tram bondé. Même les passagers trouvent leur compte – fini le syndrome du dos rond !

Poids tous pleins faits : 243 kg, ça cause ou pas ?

On va pas se mentir : 243 kg tous pleins (et même un peu plus avec l’option top-case), c’est pas pour les minots ou les nostalgiques des mobylettes. À l’arrêt, faut être carré sur ses appuis – si tu pousses comme un blaireau sur le gravier, t’es bon pour la honte. Mais en roulant ? Le poids s’oublie vite grâce au centre de gravité bas : même chargé ou en duo, ça reste maniable dans les ruelles serrées. Bon point : pas de louvoiement à haute vitesse – mais gare à tes tibias dans les manœuvres radins !

Volumes de coffre et astuces de rangement à la Gianni

Là on tape fort : 62 litres sous la selle éclairée (source: notice officielle Suzuki), assez pour planquer deux intégraux taille XL ou un casque + sacoche + veste pluie sans jouer à Tetris. Trois rangements devant (dont un format XXL parfait pour glisser un antivol U bien lourd ou ton sandwich qui fuit). Un rangement astucieux permet de glisser une clé dynamo ou un antivol U sous le plancher, pour un accès rapide et pratique. Si tu veux caler casque jet + courses + bottes pluie = c’est oui, mais vérifie bien que la selle claque sinon tout se barre au premier dos-d’âne.

« Astuce du vieux briscard : pense à vider le coffre avant contrôle technique… j’ai déjà oublié mes vieux gants dedans, résultat : deux minutes de fouille sous la flotte… »

Équipements et évolutions par millésimes

Bulle réglable et tableau de bord

Sur les modèles de 2014 à 2021, le Burgman 650 sort l’artillerie lourde côté confort : la bulle électrique monte ou descend d’un doigt via un bouton flip-up planqué au commodo gauche – pluie sur le périph ? Allez hop, tu relèves sans lâcher le guidon. L’écran LCD rétro-éclairé fait pro : vitesse numérique, double trip, indicateur "Eco Drive" (pour ceux qui veulent jouer au concours d’économies), heure, température ambiante et même la tension batterie. Ajoute un compteur classique bien lisible avec grandes aiguilles pour les vieux de la vieille – aucun bug d’affichage même après des hivers sales.

ABS, feux LED et options techno

C’est pas du folklore marketing…
- Sur le Burgman 650, l’ABS est arrivé dès les premiers modèles Executive (2003), mais son efficacité grimpe grave après 2012 (calibrage plus fin, déclenchement moins brutal). En 2018 : ABS Euro4 affûté.
- Feux LED ? Nada avant 2012 ! De série sur certains millésimes à partir de 2018 seulement (adieu ampoules poussives classiques).
- L’instrumentation a aussi évolué : simple analogique avant 2012, tableau mixte (aiguilles + LCD) ensuite avec plus de fonctions affichées (tension batterie, mode Eco…).
- Finitions et accessoires grimpent en gamme : poignées chauffantes mieux intégrées dès 2013, rétroviseurs électriques repliables en option Executive depuis 2014.

« Le Burgman en version Executive bourré d’options ? C’est le scoot pour ceux qui veulent tout sans laisser leur chemise au concessionnaire. »

Verdict et conseils d’entretien

Fiabilité et points de corrosion hivernaux

Allez hop, on arrête de rêver : le Burgman 650, il tient la route côté fiabilité mais faut pas croire que c’est un tank. L’hiver, la flotte vient toujours gratter là où ça fait mal : rouille sournoise sous la selle, attaques sur les fixations du passage de roue et les tubes métalliques planqués. Les motards urbains qui roulent toute l’année connaissent ce sale bruit de craquement quand tu ouvres la selle après une nuit pluvieuse…

Résultat ? Si tu veux éviter la rouille façon vieille 103 SP, bombe de graisse silicone sur les parties métalliques sensibles après chaque lavage d’hiver. Un coup d’œil régulier derrière les caches : t’es pas à l’abri d’une cosse oxydée ou d’un relai fatigué après trois saisons !

Entretien courant : filtre, courroie, plaquettes

Pour garder ton Burgman au top sans banquer chez le concess’, c’est pas sorcier mais faut être carré :
- Vidange et filtre à huile tous les 6 000 km, filtre à air autour des 12 000 (ou plus tôt si tu roules en ville crado).
- Courroie CVT ? Sur ce modèle c’est costaud mais checke-la ou fais-la changer dès qu’elle commence à couiner ou à montrer des traces d’usure autour de 35 000 km (voire avant si t’aimes enrouler sévère).
- Plaquettes : avant/arrière à surveiller tous les ans dès que t’entends le moindre crissement suspect. Astuce DIY : un jeu de clés BTR, une pince multiprise et du bon sens – pas besoin de pont élévateur !

"Perso… j’ai déjà changé mes plaquettes dans un box mal éclairé avec juste une lampe frontale et mon vieux tournevis tordu. Faut juste pas oublier une vis dans le caniveau."

Accessoires recommandés par Gianni (jour de pluie, grand trajet)

Pour traverser la flotte façon amiral ou tailler un Paris-Lyon sans te traîner la misère : casque pluie intégral bien ventilé, sacoches latérales tanklock qui résistent aux averses (et qui se clipsent en deux secondes), top-case costaud mini 45 L pour planquer fringues sèches et matos photo. Sans oublier :

• Gants touring (paume cuir + membrane étanche)
• Housse scooter renforcée pour coucher dehors tranquille
• Antivol U homologué gros gabarit (rangeable sous selle)

Checklist accessoires essentiels :
- [x] Gants touring
- [x] Housse étanche renforcée
- [x] U optimisé maxi-scooter

Conclusion : le maxi-scooter qui déroule

Le Burgman 650 s’impose comme un maxi-scooter polyvalent, idéal pour la ville et les longues distances, alliant confort, performance et fiabilité. Entre confort de canapé roulant et punch à l’accélération, y’a pas photo ! Allez hop, passe en mode essayeur : une fois dessus, tu calcules plus jamais l’intérêt d’un roadster pépère. Faut le tester pour comprendre…