Je roule en Piaggio Beverly 350. Voilà, c’est dit. Et si on m’avait dit qu’un jour, je délaisserais mon mythique Honda SH300i pour un scoot Piaggio, je me serais bien marré. Mais force est de constater que le constructeur italien a réussi un coup de maître avec ce modèle aussi performant qu’agréable à piloter. En tout cas, assez pour me convaincre de lui confier mes trajets quotidiens — et d’en faire le sujet de cet avis ultra-complet. Au programme : des performances bluffantes, une tenue de route exemplaire, un confort optimal et un look à la fois sportif et élégant. Le tout, sans sacrifier la consommation. Bref, pour moi, le meilleur compromis entre des performances dignes d’un gros cube et la légèreté d’un 125. Mais comme tout scooter, il n’est pas parfait pour autant. Je t’explique tout dans cet article.
Verdict express : mon avis sur le Piaggio Beverly 350
« Perso, le Beverly 350, c’est pas une mob’, c’est un vrai maxi-scoot taillé pour la ville et l’autoroute. »
Franchement, faut arrêter de croire que tous les scoots se ressemblent... Le Beverly 350, tu lui files un coup de gaz et il te balance dans le flot comme un chef : le moulin Euro4 a du répondant, il vibre pas comme une vieille perceuse. En ville, t’enroules sans y penser – on n’est pas sur une bécane qui t’oblige à jouer des bras à chaque feu ! Sur périph’, même topo : ça tracte sec et tu te fais pas doubler par le moindre Trafic blanc.
Le confort ? T’es assis haut mais pas façon girafe perchée. Le plancher plat c’est bonheur pour les pieds larges ou pour caler deux sacs de courses (testé après un stop au Lidl vers la porte de Bagnolet). Niveau ergonomie, ça sent le boulot de quelqu’un qui roule vraiment : tout tombe sous la main, sauf peut-être ce bouton start qui fait parfois des siennes quand il pleut (salut la fiabilité italienne !).
Côté techno, l’ABS-ASR sauve plus d’un cake sur route humide – j’ai vu un pote éviter la gamelle grâce à ça sous la flotte à Ivry. Et le coffre sous la selle ? Tu cases un casque intégral sans forcer (et ça c’est pas du pipeau marketing). Bref, aucun scoot parfait mais celui-là coche franchement beaucoup de cases pour bouffer du bitume en semaine... et se tirer des week-ends à l’arrache.

Performances et moteur du Piaggio Beverly 350
Monocylindre Euro4 : puissance et souplesse
Allez hop, on cause vraie mécanique : le bloc Euro4 du Beverly 350, c’est pas un moulin de pacotille. Il sort 30,2 chevaux à 8250 tr/min (ouais, c’est précis) et file 29 Nm de couple à 6250 tours. Perso, j’ai rarement vu un scoot qui balance autant dès les bas régimes sans t’arracher les bras façon mob trafiquée. Tu tournes la poignée : bim, ça part, mais sans brutalité de sauvage. Idéal pour doubler une file de taxis coincés ou griller un feu orange (je dis ça… je dis rien).
Niveau montée en régime, t’as pas besoin d’attendre trois jours pour sentir le souffle; la transmission CVT fait le taf sans grogner. Sur l’A3 l’autre soir, coincé derrière deux utilitaires qui se tiraient la bourre — j’ai mis gaz en grand et le Beverly a dégagé tout ce petit monde comme un chef, le tout avec zéro vibration chelou dans les cale-pieds. Franchement, parler de "souplesse" ici c’est pas du pipeau : tu peux cruiser pépère ou envoyer du lourd sans que ça broute.
Caractéristiques moteur rapides :
- Couple max : 29 Nm à 6250 tr/min
- Puissance : 30,2 ch à 8250 tr/min
- Montée en régime : franche dès le quart de poignée

Consommation réelle et autonomie terrain
Bon, maintenant la vérité des chiffres – pas ceux des p’tits gars marketing en costard-cravate qui roulent en trottinette électrique ! Sur la fiche constructeur, tu lis souvent une conso idyllique d’environ 3,7 à 4 L/100 km. Mais sur le bitume parisien (et banlieue), c’est autre chose… Les retours des vrais rouleurs annoncent entre 3,8 et 4 L/100 km en usage mixte, parfois plus si t’as la main lourde ou que tu fais QUE de la ville sous pression.
Le réservoir lui fait 12,5 litres, donc niveau autonomie tu tapes facile les 310 à 330 km avant réserve — sauf si tu tires dedans comme un sanglier sur l’A86 sous la pluie (expérience vécue : obligé de pousser jusqu’à Clichy pour trouver une pompe ouverte à minuit…). Ça reste carrément honnête vu la patate dispo.
Usage | Consommation (L/100 km) | Autonomie (km) |
---|---|---|
Urbain intense | 4,0 | ~310 |
Mixte modéré | 3,8 | ~325 |
Constructeur* | 3,7 – 3,9 | ~320–340 |
*Source chiffres constructeurs VS retours utilisateurs terrain.
En résumé : Ce monocylindre Euro4 n’a clairement rien d’un moulin poussif ou glouton – il s’adapte vraiment aux réalités urbaines… pas juste aux fiches techniques bricolées au bureau !
Confort, ergonomie et praticité du Piaggio Beverly 350
Hauteur de selle, plancher plat et maniabilité
T’as jamais eu le fessier vissé sur un Beverly 350 ? Bah c’est un trône à 805 mm du sol, ça cause pour les grands gabarits (1m80 easy) mais si t’es court sur pattes, prépare-toi à faire du step-up à chaque feu rouge…
La position de conduite, c’est du sérieux : dos droit, bras posés large, t’as l’impression d’enfiler la ville comme une chemise. Le plancher plat c’est pas juste du marketing – tu poses tes panards à plat façon métro bondé ou tu cales deux sacs bien lourds. Maniabilité ? Malgré ses grandes roues, c’est bluffant ! En interfile ou dans les chicanes improvisées des boulevards, il se faufile mieux que certains scoots type Liberty 125. Par contre, faut assumer le poids quand tu pousses à la main – rien à voir avec la plume d’un Liberty.
Anecdote qui sent le vécu : l’autre matin devant République, gars en Liberty 125 qui galère entre deux Uber – moi sur Beverly, coup de guidon souple et hop, je me retrouve devant lui sans transpirer. Comme quoi le gabarit n’empêche pas le style urbain !

Rangement : coffre, top-case et capacité
Le coffre sous la selle du Beverly 350 claque un honnête 36 litres. T’y mets facile un casque jet et un blouson attrape-coude – l’intégral rentre SANS plier la visière (pas comme ces scooters vendus avec un coffre où même un melon passe pas). L’accès est simple : selle relevée d’une main (si ta serrure coince pas sous la flotte).
Pour ceux qui trimballent moitié de leur appart’, t’as des options top-case : l’officiel Piaggio tape dans les 37 litres, certains montent jusqu’à 52 litres (genre ceux qui partent en road-trip chez Mamie). Mais faut pas rêver : chargé à bloc, t’oublies direct l’agilité entre deux files serrées.
- Volume coffre sous-selle : 36 L
- Top-case officiel : 37 L (jusqu’à 52L adaptables)
- Fermeture fiable… sauf si t’abuses de WD40 !
- Prise 12V accessible pour recharger le vieux GPS ou ton Nokia increvable
Checklist rapide :
- [x] Volume réel utilisable sous selle
- [x] Fermetures honnêtes (attention pluie)
- [x] Prise 12V bien placée
Sécurité et technologies embarquées
ABS-ASR et antipatinage : sécurité renforcée
Soyons clairs, les baveux du marketing qui vendent le "pack sécurité" n’ont jamais planté un freinage d’urgence sous la flotte à Belleville… Sur le Beverly 350, l’ABS couplé à l’ASR (antipatinage), c’est pas juste une option facturée au prix du caviar. En pratique ? Ça répond sec : tu pinces fort, la poignée ne durcit pas d’un coup sec comme sur les vieilles italiennes, et la roue avant garde le cap sans faire de la luge. Le couplage des freins (avant et arrière) est ultra progressif, même en mode bourrin sur les bandes blanches – test fait entre deux feux mouillés.
L’ASR se déclenche dès que tu sens l’arrière qui veut partir en salsa sur passage piéton gras : un p’tit clac discret dans le guidon, hop t’es rattrapé avant la catastrophe. Et pour ceux qui flippent du contrôle technique ou des normes : le système respecte bien la norme Euro4, aucun souci côté homologation ni assurance. Bref, t’as vraiment une marge de sécurité supplémentaire quand la météo part en sucette !
Freinage 🚦🚦🚦🚦☆ 4/5

Tenue de route et comportement à haute vitesse
Perso, tous ceux qui pensent qu’un scooter 350 se manie comme leur vieux vélo hollandais… Faut revoir vos bases ! Au-delà de 120 km/h sur autoroute (testé pleine charge direction Orly), le Beverly tient son cap grâce aux grandes roues (16 pouces à l’avant) et aux gommes type Michelin City Grip — ça colle mieux que prévu. Pas de guidonnage sournois si tu gardes tes suspensions bien réglées et tes pneus gonflés façon manuel d’atelier (pas façon "à l’arrache à la station").
Quand tu tapes dans les virages rapides ou que tu doubles un camion avec vent latéral, ça reste stable — MAIS faut pas croire au miracle : c’est toujours un scooter assez haut perché, alors oublie l’idée de pencher comme Rossi. Le mythe du maxi-scoot « aussi facile qu’un vélo » c’est pour ceux qui font que du parking souterrain. Sur vrai bitume, à haute vitesse faut garder un œil sur la trajectoire, mais franchement ce Beverly a surpris plus d’un sceptique par sa stabilité.
Le combo ABS-ASR + grandes roues rend le Beverly 350 bien plus sûr en conditions limites que beaucoup de scoots prétendument premium.
Comparatif avec la concurrence
Piaggio Beverly 350 vs Honda SH300i : duel urbain
Faut comparer ce qui roule, pas ce qui brille dans les pubs ! Sur le papier, le Beverly 350 envoie un peu plus fort que le Honda SH300i. Y’a pas photo côté moulin : le Piaggio sort 30,2 ch contre 27,8 pour le Honda et le couple tape aussi plus haut (29 Nm vs 25,5). Mais c’est pas qu’une question de chiffres : la sensation à la poignée est là. Le coffre du Beverly enterre celui du SH — t’y ranges vraiment du bordel. Par contre la maniabilité pure en ville, là le SH300i garde l’avantage : il tourne dans un mouchoir et se faufile entre les bagnoles façon anguille.
Modèle | Puissance | Couple | Conso réelle | Coffre | Prix neuf approx |
---|---|---|---|---|---|
Beverly 350 | 30,2 ch | 29 Nm | 3,8-4 L/100 | 36 L | ~6000 € |
Honda SH300i | 27,8 ch | 25,5 Nm | 3,6-3,9 L/100 | Mini (15L) | ~5900 € |
Le SH300i c’est l’arme urbaine pure mais son coffre ridicule t’oblige à trimballer un sac à dos pour trois clopes et un casque. Le Beverly sort clairement du lot si tu veux faire plus que juste tourner autour du pâté de maisons et ramener tes courses — y’a de la place sous la selle et ça tracte mieux dès que tu sors du centre-ville.
Comparaison : Beverly 350, Kymco 350 et Honda Forza 350
Allez hop, on met tout sur la table :
Beverly 350 :
- + Meilleur moteur explosif au démarrage (le seul qui donne vraiment envie d’aller bosser)
- + Coffre spacieux pour cette catégorie
- + Tenue de route béton avec les grandes roues
- – Poids conséquent à basse vitesse
- – Quelques bricoles électriques parfois capricieuses (merci Piaggio…)
Kymco Downtown/People GTI :
- + Tarif souvent plus bas en occase et entretien abordable
- + Ergonomie correcte pour les grands gabarits
- – Finition moins soignée (plastiques cheap !)
- – Suspension raide sur pavés parisiens; ça tape fort dans le dos…
- – Moins véloce que les autres au feu rouge (testé devant la mairie du Kremlin-Bicêtre)
Honda Forza 350 :
- + Confort royal (pour ceux qui aiment cruiser peinard)
- + Fiabilité japonaise — zéro panne connue sérieuse…
- + Consommation encore plus basse sur périurbain prolongé
- – Coffre moyen malgré tout ce blabla marketing
- – Moteur un peu fadasse comparé au Beverly quand tu veux doubler sec
Perso : Si tu veux un scoot fiable sans âme prends le Forza; si t’en as marre que ton garagiste te regarde comme une vache espagnole devant un Kymco viens chez Piaggio. Et si ta priorité c’est l’ultra-maniabilité ou la vie en centre-ville pur jus alors OK pour le SH300i.
Fiabilité et entretien du Piaggio Beverly 350
Pannes fréquentes et conseils d’entretien
Faut dire ce qui est : sur le Beverly 350, y’a deux-trois trucs qui font grincer des dents aux vrais bricoleurs (pas aux génies du marketing qui n’ont jamais vu une bougie encrassée !). Les défauts classiques ?
- Démarreur capricieux à chaud : certains restent plantés dix minutes, tu laisses refroidir et hop ça repart (le plaisir italien ?)
- Bougie qui claque avant l’heure si tu fais que de la ville — à checker souvent sinon c’est la panne sèche garantie en plein rond-point.
- Durites moteur parfois poreuses vers 20 000 bornes, surtout si t’es allergique au remplacement préventif. Un contrôle visuel tous les 10 000 km, y a que ça de vrai.
- Compteurs électriques farceurs sous la pluie ou après lavage agressif – le digital fait parfois des clins d’œil surprise.
- Courroie de transmission à surveiller (maxi tous les 18 000 km sinon c’est la galette assurée sur l’A4).
Principales pannes et conseils de prévention :
- Surveillez bougie et démarreur dès les premiers signes (ratés à chaud)
- Remplacez durites et courroie AVANT rupture
- Passez un coup de WD40 sur contacts électriques après chaque grosse pluie

Avis de la communauté et témoignages francs
Laisse tomber les avis « cinq étoiles » bidons, ici c’est du vécu à plus de 20 000 bornes. Un proprio sur forum auto annonce :
« À part le démarreur qui me fait poireauter quand il fait chaud, rien à redire. À 22 000 km, juste changé une bougie et deux durites – le moulin tourne comme au premier jour. »
Autre retour cash :
"Jamais eu une seul galère majeure en trois ans. Juste penser à faire l’entretien dans les temps, sinon c’est le compteur digital qui te rappelle à l’ordre !"
Et pour finir : un court témoignage chopé entre Bastille et Nation : « Mon Beverly a passé les 24 000 sans broncher… sauf ce fichu démarreur que même mon garagiste déteste ! »Moralité : ce scoot demande pas mal de suivi mais ne te lâche pas sans prévenir… sauf si tu te prends pour un génie du marketing avec les mains propres !
FAQ sur le Piaggio Beverly 350
Besoin d’un topo franc, sans blabla marketing ? Voilà de quoi répondre à toutes les questions qui tournent autour du Beverly 350, pour ceux qui veulent les vrais chiffres et pas des promesses sur papier glacé.
Vitesse de pointe, couple et reprises
- Vitesse max réelle : ~145–149 km/h (compteur optimiste à 160 mais rêves pas)
- Couple : 29 Nm @ 6 250 tr/min (officiel Piaggio), certains sites parlent même de 32 Nm…
- Reprises :
- Sur plat : relance franche de 80 à 120 km/h en ~8 sec si t’es solo, plus mollasson chargé ou en duo.
- En côte : conserve la patate jusqu’à 110 km/h, faut juste garder la poignée vissée.
- Accélérations : Moins vif qu’une MT mais largement devant un scoot typé urbain standard.
Consommation, autonomie et cotes d’entretien
- Conso mixte constatée : entre 4,0 et 4,5 L/100 selon ton style (et ta nervosité au feu rouge)
- Autonomie réelle : compte plutôt 250–330 km selon trajets et si t’as pas le poignet droit en béton !
- Prix révision annuelle : variable selon le garage – environ 150 à 350 € ; certains hurlent sur les prix Piaggio mais faire l’impasse c’est jouer avec la panne. Pour l’assurance type Matmut, ça tape souvent bas (bonus pour profil prudent).
À retenir : Le Beverly n’est pas un chameau niveau conso ni une galère à entretenir. Mais économiser sur la révision, c’est juste bon… pour se retrouver à pousser en jogging devant tout le quartier !
Pour qui est fait le Piaggio Beverly 350 ?
Tu cherches un scoot qui se traîne pas la meule dans les embouteillages ? Le Beverly 350, c’est pas juste pour les poseurs ou ceux qui veulent jouer au motard du dimanche. Ce jouet-là, il s’adresse aux gars (ou gonzesses) qui bouffent du bitume tous les jours : navette boulot-périph’/pavés, week-ends sur l’A86 ou virée express chez tata en banlieue.
Le profil idéal ? Urbain avec des envies de rase-campagne, périurbain qui veut ni s’ennuyer sur le périph’, ni galérer à ranger deux sacs de courses sous la selle. Le Beverly t’offre le compromis patate-confort-rangement que même certains « experts » n’ont pas capté !
Allez hop, arrête de faire tourner les forums et va l’essayer. Que tu sois pressé du matin ou amateur de trail urbain, ce Beverly c’est clairement ton futur jouet — parole de clé de 12 !
