Quelle vitesse atteint vraiment la Yamaha Tricity 300 ?
L’autre soir sur le périph’, planté à côté d’un camion-poubelle qui refoulait plus qu’une chaussette oubliée dans un vestiaire, j’me suis retrouvé à mater l’aiguille du compteur de mon pote en Tricity 300. Le type, persuadé d’avoir monté un supersonique, tente une relance à la sortie de Porte d’Ivry… et là, bim ! Gros débat : « Gianni, c’est du pipeau leurs chiffres chez Yamaha ou quoi ? Elle les tient ses pointes, cette bécane à trois pattes ?! »
Faut dire qu’à écouter les commerciaux Yamaha, avec leur moteur Blu-Core qui sent bon l’ingénierie japonaise et leur histoire de CVT dernier cri, tu pourrais presque croire que tu vas griller une Tesla au feu rouge. Sans parler du fameux train avant Cantilever – soi-disant aussi pointu qu’un châssis MotoGP. Mais entre la théorie des fiches techniques et ce que t’obtiens dans la vraie jungle urbaine, y’a souvent un fossé à faire pâlir un contrôleur technique.
Les enjeux pour les riders urbains
- Performance constructeur vs réalité terrain : Ce que promet la fiche technique face aux conditions réelles (vent, poids, bosses).
- Chronos réels : Le moteur Blu-Core est-il à la hauteur des attentes ou reste-t-il limité à la théorie ?
Fiche technique : Blu-Core, CVT et Cantilever
- Moteur Blu-Core : Le bloc 292cc refroidi liquide balance du couple dès les bas régimes. Perso, j’te dis direct : si tu le rodes comme il faut – jusqu’aux soupapes bien chaudes – t’as moyen de claquer des chronos que même les experts osent pas annoncer.
- CVT Yamaha : La transmission automatique sortie tout droit d’un labo nippon. Fluidité béton au démarrage et zéro à-coup, c’est pas de la magie mais presque – sauf si tu crois encore au Père Noël des variateurs mal réglés !
- Fourche avant Cantilever : Trois roues articulées avec cette techno maison. Les puristes pleureront toujours pour leur fourche classique mais là-dessus ? C’est du chirurgical : chaque appui est tendu comme un string dans les ronds-points mouillés.
Un Blu-Core bien rodé peut surprendre, mais attention à ne pas trop pousser la machine au risque d’endommager les composants.
Vitesse maximale : chiffres officiels et retours d’utilisateurs
Bon, on va pas tourner autour du pot. Sur le papier, Yamaha t’annonce fièrement un Tricity 300 monté à 130 km/h. Mais t’as déjà vu une pub qui te dit la vérité sur la pression dans les pneus ou le poids de ton sac Décathlon sur le dos ? Perso, j’te file les vrais chiffres sortis des forums et des tests GPS, pas les salades marketing.
Test en laboratoire : 143 km/h dans des conditions idéales
En labo (sur banc ou autoroute déserte sortie de catalogue), certains arrivent à taper 143 km/h compteur, mais faut y aller à poil sans top-case, avec vent dans le dos et pneus surgonflés façon boule de bowling…
Témoignages des utilisateurs : entre 127 et 146 km/h
Sur SGT3R ou Planète Xmax, c’est festival d’anecdotes marrantes :
- 127 km/h GPS : en duo avec un chien dans le panier.
- 134 km/h GPS : en solo, avec une descente favorable.
- 146 km/h compteur : avec vent arrière et équipement aérodynamique.
Bref, t’as toujours un cousin qui rajoute un ou deux km/h pour briller au barbecue… Mais c’est souvent entre 127 et 136 réels que ça plafonne.
Différences entre compteur et GPS : attention aux écarts
Allez hop, parlons vrai : le compteur Tricity est optimiste de 7 à 10% – "merci les normes constructeurs". Donc un joli 140 affiché ? En vrai compte plutôt sur 128/130 réels. Après y’a toujours le gars qui te sort son appli GPS mal calibrée ou qui confond vitesse max et descente du Mont Ventoux…
Le moteur Blu-Core montre ses limites en cas de charge importante ou de vent de face. Cependant, il reste performant pour doubler sur voie rapide.
