La Gilera SMT 50 est un ovni. Avec son cadre périmétrique et sa géo ultra-dynamique, elle a marqué une rupture chez les 50 cc Supermotards. Pour autant, cette machine n’est pas exempte de défauts. Et surtout, elle ne s’adresse pas à n’importe qui. Alors, que vaut vraiment la Gilera SMT 50 ? À qui s’adresse-t-elle ? Quels sont ses points forts et ses limites ? Comment bien la choisir d’occasion ? Comment l’entretenir au mieux ? On répond à ces questions (et bien d’autres) dans notre guide ultime. Caractéristiques complètes, conseils d’achat, astuces entretien — on t’a préparé le guide le plus complet du Web sur la Gilera SMT 50. Allez hop.
Gilera SMT 50 : aperçu rapide
La Gilera SMT 50, c’est une alternative discrète et efficace au TZR pour ceux qui veulent se faufiler en ville. Eh ouais, l’autre soir sur le périph, j’ai vu un gamin taper un wheeling à côté d’une Twingo en ruine… et devine quoi ? C’était une SMT qui passait crème sous les radars. Euro3, Euro4, même baston sous le capot mais avec des détails qui piquent.
Caractéristique | Euro3 | Euro4 |
---|---|---|
Puissance | 4 kW | 4 kW |
Émissions | + relax | + strictes |
Prix neuf | ≈ 4200 € | ≈ 4500 € |
Bon, niveau moteur tu retrouves l’indémodable Derbi monocylindre 2T. Les versions Euro4 te claquent des normes à la noix, et un pot catalysé qui t’étouffe un peu plus la bécane. Mais t’inquiète : ça reste du sans-filtre pour slalomer entre bus et food-trucks. Le poids tourne autour des 99 kilos tout mouillé (rien de révolutionnaire), mais la version Euro4 s’offre un look un poil plus soigné – histoire de justifier les billets supplémentaires au moment de passer à la caisse.
À retenir : La SMT est une moto polyvalente, idéale pour les trajets urbains et les escapades rapides. Perso… si tu vises discrétion+style sans plomber ton budget pièces détachées, c’est banco !

Partie moteur : le cœur battant du SMT 50
Le bloc Derbi 2 temps de la SMT 50 est une mécanique robuste et performante, idéale pour les amateurs de sensations fortes. T’as un alésage de 39,88 mm pour une course de 40 mm. Ça donne un vrai caractère au moteur – ni trop longue pour plafonner dans les tours, ni trop courte pour tout envoyer au feu rouge. Bref, t’as pile ce qu’il faut pour sentir que chaque poignée ouverte, c’est ton poignet qui parle.
Le refroidissement ? Pur liquide. Radiateur planqué derrière la plaque avant, durites souples d’origine – franchement, surveille les fuites car le moindre suintement en hiver et tu te retrouves à pousser comme un guignol (perso… j’ai déjà fini en poussette à cause d’une collerette fendue).
Côté allumage, c’est du CDI Ducati. Cette pièce-là, elle fait tourner la mob’ comme une horloge italienne (quand elle veut !). Pas question de rater l’étincelle : ça balance sec dans la chambre à chaque coup de kick ou doigt sur l’électrique.
Pour l’admission, oublie les carbus en plastoc : ici c’est du Dell’Orto Ø17.5mm qui gère la sauce. Monter ce carb’, faudra pas avoir deux mains gauches… Perso, y’a que mes doigts qui ont trinqué lors des réglages à l’arrache sous la flotte – mais quitte à se salir, autant faire proprement.

Châssis, suspensions et freins : doser le fun urbain
Le cadre périmétrique en acier de la Gilera SMT 50 offre une ossature solide et fiable, capable de résister à toutes les sollicitations. Les mecs vendent ça comme un truc pour techniciens, mais la vérité ? Perso… c’est surtout un swap de durites autour du cadre, sauf que sur les wheelings, tu sens VRAIMENT la différence. Testé à l’arrêt devant le collège (merci les feux rouges !), t’as un arrière qui ne part pas en sucette et une répartition du poids taillée pour lever sans couiner.
- Rigidité béton : Le cadre périmétrique limite toute flexion en latéral — franchement aucun jeu entre le guidon et l’arrière quand tu balances la bécane dans tous les sens. La stabilité quand tu lèves ? Niv’ champion.
- Précision millimétrée : Sur trajectoire ou à l’attaque du trottoir, t’as zéro flottement. La bécane suit où tu veux sans perdre le cap. Perso… ça m’a déjà évité un paillasson (oui, paillasson!) qui traînait au milieu d’un rond-point sous la pluie.
- Style sans forcer : Un cadre comme ça, avec ses soudures visibles et la géométrie anguleuse, ça sort du lot direct même garé devant le kebab. Et crois-moi, c’est pas que de la frime.
Pour des wheelings stables et maîtrisés, assurez-vous que le cadre périmétrique est en bon état.
Fourche hydraulique & mono-amortisseur Païoli : rien à redire côté suspensions
Devant, c’est du lourd : fourche Païoli Ø 37 mm, débattement calibré pile-poil pour absorber pavés + ralentisseurs parisiens. À l’arrière tu chopes un mono-amortisseur hydraulique (encore signé Païoli) avec environ 200 mm de débattement réel.
Ce duo assure que chaque choc est filtré sec ; jamais trop mou, jamais tape-cul non plus. Pour ceux qui veulent régler leur géo façon SMT RACING : le triangle avant/arrière permet des appuis agressifs sans risquer la crampe au freinage ou le décrochage en virage serré. Clairement pensé pour ceux qui jonglent entre trottoirs et esplanades — parfait pour les gars qui aiment pencher fort en mode supermot’.

Équipements et accessoires indispensables
Tableau de bord digital & éclairage LED
Le tableau de bord digital de la SMT 50 offre des fonctionnalités modernes : vitesse instantanée, jauge d’essence, totaliseur kilométrique et trip partiel pour suivre votre consommation. Les voyants sont là pour tout capter d’un coup d’œil : clignos, plein phare, neutre et même témoin de réserve (pratique quand tu fais le malin loin du dernier Total Access…). Certains modèles ajoutent le témoin d’entretien — évite juste de le zapper comme la moitié des gars du quartier.
À l’arrière, t’es servi en éclairage LED : stop ultra-réactif dès que tu chatouilles la poignée de frein. La nuit, tout le monde te grille (même les livreurs à vélo), mais au moins tu restes bien visible quand ça caille ou que ça flotte.
Note qualité : ⭐⭐⭐⭐☆
Allez hop, check tes datas avant de kicker !
Jantes inox & pneus tubeless : combo sécurité urbaine
Les jantes à bâtons en Inox sur la SMT 50 claquent sec niveau look et encaissent les nids-de-poule sans broncher. D’origine, on tape souvent sur du 17 pouces à l’avant comme à l’arrière – c’est pile ce qu’il faut pour slalomer sans bouffer les trottoirs ou se faire secouer par les rails du tram.
Côté pneus, c’est du tubeless, donc pas de chambres à air qui crèvent dès que tu tapes un clou ou un bout de verre sur le bitume. Avantage concret ? Si tu percutes une galère en ville : moins de dégonflage brutal et réparation express possible (mèche ou bombe anti-crevaison et zou). Attention : vérifie toujours que c’est bien gravé "tubeless" sur ta jante Inox — sinon grosse douille en cas de crevaison !

SMT Racing : la touche performance
Ici, c’est pas du simple polish sur carrosserie : la gamme SMT RACING te sort l’artillerie lourde pour filer des watts là où ça compte !
Échappement inox et carto : gagne du couple sans pleurer
T’as déjà croisé une SMT avec une ligne échappement Inox Leovince X-Fight ou Tecnigas E-nox ? Change direct l’ambiance ! Soudure TIG à la main, finition miroir qui claque sous les néons d’un parking — ça envoie plus fort qu’un pot d’origine, point barre. La vraie différence ? T’as des montées en régime plus franches, le bruit qui résonne sec (mais pas cheap), et surtout un gain de couple dès les mi-régimes. Avec une reprog’ carto adaptée, tu peux gratter facile un bon 5 km/h en pointe (perso… testé sur anneau). Contrairement aux vendeurs de rêve qui promettent +15 km/h, on parle d’une vraie sensation en reprise et à l’accél’. Bref, pour ceux qui veulent sortir du lot sans sacrifier la fiabilité, le combo Inox/réglage carb’ reste LE plan.
Avec un échappement performant, vous pouvez gagner en vitesse et en couple.

Optimiser suspension pour wheelings : pré-charge aux petits oignons
Envie de lever sans forcer au feu ? C’est LA que tu joues au petit chimiste sur ta pré-charge de suspension arrière. D’origine t’as un réglage possible (merci Gilera…), alors ajuste le ressort pour durcir la bête : plus tu compresses, plus la roue avant se relève vite. Perso… j’enlève toujours deux crans avant d’aller rider sur zone urbaine – histoire d’envoyer propre tout en gardant du grip à l’arrière.
Checklist réglages pour wheeling efficace :
- Visser/dévisser la bague de pré-charge jusqu’à trouver le bon équilibre (pas trop dur sinon t’as mal au dos !)
- Surveille le talonnement du mono-amortisseur après chaque grosse levée — si tu tapes le fond, re-durcis.
- Ne graisse jamais à l’excès les biellettes sinon ça flotte lors des relances.
- Contrôle régulièrement la pression du pneu arrière : sous-gonflé = perte d’équilibre assurée.

Guide d’achat : neuf, occasion et pièges à éviter
Attention, acheter une Gilera SMT 50 d’occaz’ c’est un sport de combat où faut pas se faire rouler dans la farine. Entre les versions Euro3 et Euro4, la différence de prix n’est pas qu’une question d’âge ou de norme antipollution – c’est l’état du cadre et des carters qui doit te guider.
Prix marché : Euro3 vs Euro4 d’occasion
Sur le bitume, ça donne quoi ? Les SMT 50 Euro3 tournent dans une fourchette de 1 400 à 1 900 € selon la gueule de la bécane et l’entretien – méfiance sur les modèles rincés par les wheelings sauvages ou retapés à la va-vite. Les versions Euro4 se négocient plutôt entre 1 800 et 2 400 € si t’es face à un proprio soigneux (factures ou rien !).
Perso… je lâche jamais le ticket fort direct : toujours négocier en pointant la moindre rayure sur le cadre périmétrique ou une trace suspecte sur le carter moteur. C’est là que tu grappilles facile 200-300 balles pour une durite poreuse ou un carter micro-fissuré. T’as envie d’en savoir plus sur les astuces d’achat ? File voir le guide complet des bons plans scooter.
Check-list avant achat
Avant de signer pour un SMT 50 qui sent encore l’huile, check ces trois points cruciaux :
- Contrôler conformité du cadre périmétrique (zéro soudure douteuse, aucune déformation)
- Vérifier absence de craquelures sur carter moteur (surtout au niveau des fixations)
- Test du kick et coup d’œil sur durites (elles doivent être souples, sans fuite ni craquelure)
Un miroir télescopique peut être utile pour inspecter les zones difficiles d'accès sous le cadre. La moindre anomalie = tu fais sauter le prix cash !
Si tu veux éviter les mauvaises surprises post-achat, vise large mais vérifie chaque détail sur place. Les SMT planquées sous bâche sont parfois celles qui cachent le plus gros passif.
Entretien régulier : garder le SMT vif comme un scooter corse
On va pas se mentir, un SMT 50 bien entretenu c’est l’assurance de ne pas finir à pied ou sur un coup de stress à cause d’un piston qui serre. T’as envie que ça claque tout le temps ? Faut mettre les mains dans le cambouis, pas juste passer un chiffon le dimanche.
Vidange, filtre à air, bougie NGK B8ES
Faut y aller franc : vidange toutes les 2000 bornes maxi, sinon c’est l’huile qui part en soupe et bouffe ton bas-moteur. Sur la Gilera SMT 50 (bloc Derbi), chope une huile 100% synthèse spéciale 2T, tu mets entre 700 et 800 ml (pas plus sinon ça pisse par le reniflard). Ouvre le bouchon de vidange moteur froid, laisse couler la vieille huile noire – pense à changer le joint cuivre si t’es pas pressé de refaire une fuite…
Le filtre à air doit être démonté à chaque vidange : souffle-le, lave-le avec essence propre puis sèche-le bien. Filtre mousse crado = carbu qui sature et galère à prendre ses tours.
Niveau allumage, surtout tu poses une vraie bougie NGK B8ES (c’est LA référence sur ce moulin). T’oublies les sous-marques qui font des ratés dès la première averse !

Réglage carburateur Dell’Orto
T’as jamais réglé un Dell’Orto sans t’arracher un bout de doigt ? Perso… j’ai plus de cicatrices qu’un chef sushi. Pour avoir un moteur qui ronronne sec, tu touches DEUX trucs :
- La vis de richesse (mélange air/essence)
- La vis de ralenti (hauteur du boisseau)
Dévisse la richesse d’un tour complet puis referme doucement jusqu’à ce que le bruit du moteur devienne bien rond (ni trop aiguë ni brouteur). À chaud hein ! Si ça cale au ralenti, remonte gentiment la vis de ralenti jusqu’à ce que le moulin tienne sans forcer.
Allez hop, règle finement par quarts de tour : chaque moteur à sa petite humeur selon météo ou essence…

FAQ et verdict final
Vitesse max, conso et autonomie réelle : le terrain VS la fiche technique
T’as beau lire tous les forums, la vraie vie c’est sur le bitume — et pas sur une fiche marketing. Sur une SMT 50 stock (bridée d’usine), tu claques ≈ 80 km/h compteur en pointe… certains tirent même jusqu’à 85 bien lancé, mais oublie avec un passager ou vent de face ! Côté consommation, ça tape 3L/100 km à rythme urbain (tu peux descendre à 2,7 si tu roules pépère mais bon…). Avec le réservoir de 5 litres, t’espères logiquement 150 bornes d’autonomie tranquille — en vrai, compte plus souvent sur 120–130 avant réserve. Perso… "Périph blindé un vendredi soir, j’ai quand même talonné à 78 pendant que les scooters repassaient derrière !"
- Vitesse max : ≈ 80 km/h
- Consommation : ≈ 3 L/100 km
- Autonomie réelle : ≈ 120–130 km
Alternatives crédibles à la SMT 50 pour riders exigeants
Tu veux voir si l’herbe est plus verte ailleurs ? Check ces options sérieuses côté fiabilité comme perf :
- Yamaha TZR 50 – La reine des sportives avec moteur Minarelli AM6, tenue de route au top.
- Derbi Senda DRD / SM – Look supermot’, moteur Derbi Euro réputé solide.
- MBK Booster Spirit – Pur scooter urbain increvable pour ceux qui veulent zéro boîte.
- Rieju MRT Pro / Aprilia RS50 – Pour varier le style tout en restant dans la perf.
Comparez ces modèles en détail dans notre article comparatif sur la Yamaha TZR 50 pour faire un choix éclairé.